Je m’appelle Leslie Ducruet, kinésithérapeute depuis 2016, j’ai 33 ans, enfin je crois, le temps m’échappe depuis que j’ai 2 enfants (âgées de 4 ans et 2 ans).
Je vis dans le Nord Isère (entre Lyon et Grenoble) avec mon conjoint et mes 2 filles donc et je travaille seule dans le même village au sein de mon propre cabinet ouvert en janvier 2021.
J’ai toujours pleins d’idées.
Il y a des trucs que je n’aime pas chez moi – et dans la vie aussi – comme l’injustice et mon manque de patience, parfois ; mais il y a aussi des trucs que j’aime bien. J’ai toujours plein d’idées. Oui, j’avoue, je fais partie de ces gens qui se réveillent la nuit pour écrire des trucs sur des bouts de papier. Enfin, quand je dis « se réveillent », encore faudrait-il dormir…
Pour faire court, voici mes dernières bonnes idées :
Me former pour devenir professeur de yoga thérapeutique (2019), acheter un local pour y installer mon cabinet et faire un enfant (2020) puis un deuxième (2022).
Pourquoi je vous raconte ça ? C’est un peu pour cette raison que je suis là. En effet, on est en 2024, et l’année dernière j’étais dans une période de transition – second post partum et cabinet en travaux suite à un énorme dégât des eaux – et j’ai encore eu une nouvelle idée (je ne vous parle que de celles qui ont l’air bonnes hein) : je veux étendre mon activité au sein de mon cabinet en proposant des actes en lien avec la maternité et le yoga.
Du coup, vous comprenez mieux l’importance des lignes écrites plus haut.
Une chose que m’aura appris ma « matrescence » c’est la confiance en moi, enfin pas tout le temps évidemment, et aussi que ce n’est pas parce que les choses sont difficiles qu’on ne doit pas les faire. Sinon, je n’aurais pas fait tout ce qui a été cité plus haut, on est d’accord !
Tout ce que j’aime vraiment :
Ce qui compte c’est ce que l’on récolte et ça c’est génial ! J’adore enseigner le yoga. J’adore venir en aide aux patientes, le plus souvent démunies, parce qu’elles ont une incontinence urinaire ou pire un prolapsus et qu’elles ne savent plus vers qui se tourner pour améliorer leur qualité de vie et dont l’image de femme est complètement anéantie. J’aime prendre le temps de discuter avec les jeunes couples qui me confient leur bébé parce qu’on lui a diagnostiqué une « tête plate ».
J’aime bien lire des histoires et encore plus si elles contiennent les mots « plancher pelvien », « ocytocine », « 36 SA », « diastasis » ou encore « pranayamas » ou « asanas ». Le seul avantage que j’ai trouvé à l’alitement c’est de pouvoir lire une quantité de livres à peu près égale à la somme des kilos pris pendant mes deux grossesses. Je n’ai pas aimé être enceinte. Et là, vous vous demandez alors pourquoi j’ai recommencé deux fois. Je vous répondrai que c’est génial d’avoir des enfants et qu’être leur maman est mon plus beau rôle mais très certainement le plus challengeant. Mais tout le monde sait que seule la difficulté offre de belles victoires ! A un moment, j’en voulais même un troisième. Je crois que j’ai toujours voulu trois enfants comme une suite logique puisque ma mère a eu trois enfants ; mais je comprends ceux qui n’en veulent aucun et j’ai une douce pensée pour ceux qui n’arrivent pas à en avoir et pour tous les par’anges. Selon mon conjoint, ça ce n’est pas une bonne idée alors je me consacre à mon troisième bébé (ou le premier si on reprend la chronologie), mon cabinet.
C’est donc à travers ma propre expérience de la maternité que j’ai eu envie d’accompagner des couples et surtout des femmes, à ma façon.
J’aime dire que j’ai préparé mes accouchements seule (ma grande nana étant née pendant le premier confinement : pas de cours de préparation à l’accouchement, un accompagnement minimum, le plus souvent par téléphone ou en visio, pas de papa pour le séjour à la maternité…) et pourtant, je crois pouvoir dire que j’ai eu deux accouchements de rêve.
C’est de tout cela qu’est née Lunaya Studio
Si je devais vous présenter quelques-uns des services que j’aimerais proposer, il y aurait du yoga au féminin (et passer enfin du corps objet au corps sujet qui vit, ressent et ose !), de l’accompagnement physique pour une naissance respectée en confiance et en conscience, un accompagnement pour bien ou mieux vivre son post partum grâce à l’art du mouvement (mouvements de (r)éveil corporel, yoga…) et aussi des ateliers « périnée » pour faire connaissance avec cette zone souvent méconnue.
A la question de savoir si je me sens légitime de proposer cela, la réponse est je ne sais pas, syndrome de l’imposteur quand tu nous tiens.
J’ai toujours eu peur de me lancer mais je fais cela parce que j’en ai envie et je crois que c’est une raison suffisante. Même si mon quotidien ressemble encore trop souvent à une grande partie de « tu préfères ». J’ai une idée en tête, des thèmes qui me parlent et des sujets qui m’habitent et même si je ne sais pas vraiment où je vais, j’ai envie d’y aller ! Alors, c’est parti je vous embarque avec moi dans cette folle aventure !